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Louvre-DNP Museum Lab / Service Clients
Tél : +81 (0) 35435 0880, du lundi au vendredi de 9h à 18h. Fermeture les samedis, dimanches et jours fériés. |
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© 1995 Musée du Louvre / Pierre Ballif |
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Le département des Peintures répond à la dimension encyclopédique du musée avec des oeuvres représentatives de toutes les écoles de peinture européennes, du XIIIe siècle à 1848. L'étude et la mise en valeur des collections sont confiées à douze conservateurs, parmi les plus grands spécialistes. |
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L'histoire des collections |
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L'origine du département des Peintures remonte à la volonté de François Ier de former dans son château de Fontainebleau une galerie de peintures telle qu'on pouvait en admirer dans les palais d'Italie. Il acquiert les chefs-d'oeuvre de grands maîtres italiens (Michel-Ange, Raphaël) et invite certains artistes à sa cour (Léonard de Vinci, Rosso ou Primatice). Les collections de la couronne transmises de souverain en souverain sont sans cesse enrichies selon les goûts et les modes du temps par des acquisitions importantes comme celle de la collection du banquier Jabach par Louis XIV ; si sous le règne de ce dernier la collection connaît une exceptionnelle expansion dans le domaine italien, c'est sous Louis XVI qu'entreront les premières peintures espagnoles (Murillo) et des séries d'oeuvres françaises (Le Sueur). Les écoles du Nord, quant à elles, font progressivement leur entrée au XVIIe et surtout au XVIIIe siècle.
En 1793, cet ensemble constituera le point de départ de la collection du Muséum qui ouvre ses portes au palais du Louvre. Au cours du XIXe siècle, les saisies révolutionnaires et les conquêtes artistiques du général Bonaparte, contribuent à l'enrichissement du département ainsi que des achats à des particuliers (collection du marquis de Campana) ou lors des Salons et des donations (collection du docteur La Caze en 1869).
Une étape est franchie en 1986 avec l'ouverture du musée d'Orsay ; le partage des collections s'établit suivant une barrière chronologique : la révolution de 1848 ; Courbet et les impressionnistes quittent le musée pour rejoindre la gare d'Orsay. |
Les donateurs et les mécènes occupent une place particulière dans la vie et l'histoire du musée, avec en tête la société des Amis du Louvre, créée il y a un siècle et qui a acquis pour le musée un nombre conséquent d'oeuvres de toutes époques et de tous pays, se distinguant par leur rareté ou leur intérêt patrimonial exceptionnel.
Quant aux donateurs, plusieurs noms comme La Caze, Moreau-Nelaton, Rothschild ou, plus récemment, Lemme, Kauffmann et Schlageter demeurent intimement liés à l'histoire de la collection et à la redécouverte de certaines périodes ou peintres. La collection La Caze, par exemple, fit entrer au musée une première vague importante d'oeuvres du XVIIIe siècle, et la donation Lemme a dernièrement complété les lacunes de la peinture italienne du XVIIIe siècle. Parmi les dons les plus importants trois sont restés groupés selon la volonté de leurs anciens propriétaires : au second étage de la Cour Carrée, la remarquable collection de portraits réunie par Carlos de Beistegui, donnée en 1942, l'ensemble hollandais de la collection du comte de l'Epine donné par sa fille la princesse Louis de Croÿ en 1930 et l'ensemble plus hétérogène, composé d'oeuvres anciennes et impressionnistes, légué en 1961 par Victor Lyon.
Le département peut également compter sur de nouveaux mécènes, comme les entreprises ou les grands groupes financiers. Les donations particulières ont souvent permis l'entrée au musée de peintres méconnus ou rares et donnent en partie sa spécificité au département. |
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Une histoire de la présentation |
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Le département des Peintures occupe l'ensemble du premier étage de l'aile Denon pour les peintures italienne et espagnole ainsi que tout le second étage de la Cour carrée et de l'aile Richelieu pour les écoles françaises et nordiques, dans une progression chronologique.
Cette situation géographique est le résultat de trois siècles de redéploiement des collections au sein du palais du Louvre. A l'origine, la galerie de peinture était installée dans la Grande Galerie et le Salon carré. Par la suite, les peintures gagnent les salles autour de la Cour carrée, à l'endroit même où ,au XVIIIe siècle, étaient logés certains artistes ; ainsi, certaines peintures du XVIIIe siècle sont exposées à quelques mètres du lieu qui les a vues naître. On peut citer, parmi les anciens occupants des lieux, Vouet, Le Brun, Fragonard ou David.
Une série de peintures représentant des vues des salles par des artistes comme Hubert Robert permet de suivre l'évolution des accrochages : opulents et denses, au XVIIIe et XIXe siècles de plus en plus aérés et rationnels au XXe siècle, reflet des progrès de l'histoire de l'art et des nouvelles données concernant les écoles et les peintres.
Les différents décors du musée constituent une histoire illustrée du décor peint en France sur près de trois siècles : des plafonds de Romanelli dans les Appartements d'été d'Anne d'Autriche aux éléments crées spécialement pour le musée au XIXe (salle Duchatel) et XXe siècles (Les Oiseaux de Braque du plafond de la salle Henri II), c'est un ensemble exceptionnel d'oeuvres en situation que découvre l'amateur de peinture. |
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